samedi 11 août 2007

SPOT à Montréal

et voila deux extraits video du DVD en cours de réalisation du projet SPOT à Montrèal (Aurélien Besnard -clarinettes, Patrice Soletti - guitare, Francis Rossignol - electronique, percussions, David Paquin - guitare et visuels de “L’oeil de verre”).

Extrait 01

Extrait 02



mardi 7 août 2007

Sylvain Chauveau et ensemble nocturne

vous pouvez aller visiter le blog de “sylvain chauveau et l’ensemble nocturne” lors de leur concert à Taiwan fin juillet 2007…pleins de photos et même quelques vidéos…

http://sc-en.blogspot.com/

mercredi 27 juin 2007

Bureau de Rude Awakening à Montpellier

Voici une petite photo prise à montréal fin juin 2007 lors du séjour de Patrice Soletti, Aurélien Besnard et Nicolas Claveau qui concrétise le partenariat sur le long terme entre “rude awakening présente” et “l’off festival de jazz” ainsi que l’ouverture d’un bureau rude awakening à montréal.


de gauche à droite : Anne-Laure Mathieu (représentante Rude à Montréal), Aurélien Besnard (Directeur artistique de Rude), Nicolas Claveau (graphiste de rude), Christophe Papadimitriou (directeur du festival l’off de jazz), Patrice Soletti (guitariste, CA de rude)


mercredi 6 juin 2007

Twits au Baloard

Voici deux extraits du Live du trio TWITS au Baloard en avril 2007. Vidéo réalisée par S. Harfouche.
TWITS : Aurélien Besnard (clarinettes), Marc Siffert (basse) et Julien Mauri (batterie)

cliquez ICI pour avoir la video en meilleure qualité


mardi 22 mai 2007

ROSCOE MITCHELL COMPOSITION - Improvisation Nos 1, 2 & 3


ROSCOE MITCHELL COMPOSITION - Improvisation Nos 1, 2 & 3 
Avec le “Transatlantic art ensemble” le saxophoniste de l’”Art ensemble of Chicago” consiste en une série d’improvisations dirigées. La très grande expérience des musiciens enrôlés (Evan Parker, Barry Guy ou Graig Taborn…) est pour beaucoup dans la réussite et la lisibilité du projet. L’utilisation concertée de contraintes (parties à nombre de notes limité, juxtapositions fécondes d’éléments compositionnels ouverts et structurants) guide souvent l’auditeur. La couleur orchestrale rappelle certaines pièces de Schonberg ou plus près de nous Anthony Braxton pour l’imbrication ludique des timbres. Pourtant, une sorte d’apaisement, de sagesse toute singulière et rafraîchissante apparaît çà et là, celle d’un pédagogue singulier sans doute. ECM


SATOKO FUJII ORCHESTRA - Live


SATOKO FUJII ORCHESTRA -  Live
Ce disque présente une des incarnations nippones des big bang dirigés par la pianiste. Comme souvent chez Fujii on trouve des grooves plantés bien au fond du temps sur lesquels se déploie une écriture tout en ondulations mélodiques. Les clins d’oeil à la tradition du big band de jazz sont bien là aussi, sans insistance déplacée. On pense souvent a Sun Ra ou à l’Art ensemble of Chicago pour la richesse musicale (avec un travail notamment sur l’atonalité ) et l’héritage mingusien. Les solistes, constante fort réjouissante , sont aussi habiles techniciens qu’improvisateurs aguerris. Signalons enfin que ce cd est accompagné d’un film sur dvd qui reprend l’intégralité du concert. LIBRA / DOWNTOWNMUSICGALLERY.COM

DAS KAPITAL - all gods have children


DAS KAPITAL -  all gods have children
Première sortie du jeune label Quark propose une musique libre et audacieuse. On retrouve là trois figures clés de la scène improvisée européenne : le batteur Edward Perraud (Yves Robert, Sylvain Kassap, Hubbub) le guitariste Hasse Poulsen ( Sclavis…) et le saxophoniste Daniel Erdmann très actif sur la scène allemande. Ce court cd (33 minutes ) repose sur une improvisation unique découpée en trois parties. Un vrai son de trio frappe d’emblée l’auditeur et ce dès la première écoute. On trouve ici un Edward Perraud moins prolixe et virevoltant que de coutume (si coutume il y a avec cet improvisateur inventif en diable ). Une nouvelle facette donc pour un musicien toujours passionnant qui n’enlève rien ( loin de là ) aux qualités ( énormes! ) de ses acolytes. Quark

ERDMANN 3000 Supermicrogravity


ERDMANN 3000 Supermicrogravity
La formation du saxophoniste allemand dans laquelle on retrouve en invité le poète français du trombone Yves Robert (duquel on ne saurait trop conseiller “Eté” et “In touch” ) séduit de prime abord par la richesse de sa palette expressive. Les musiciens sont habiles et réactifs mais le disque semble quelque peu monotone sur la longueur. Par ailleurs on trouve là tous les codes de composition/improvisation propres au jazz contemporain tel qu’il se pratique très souvent de ce côté de l’Atlantique : thèmes complexes à tiroir, lignes de pêches, emploi récurent de mesures asymétriques, jeu un tantinet trop propre bref un manque évident de sueur et de rage… Saluons cependant la prise de son charnelle au plus près du timbre naturel des instruments… ENJA

ULM au Baloard


Et voici quelques photos du trio ULM (François Corneloup - sax baryton, Marc Ducret - guitare et Martin France - batterie) lors du concert organisé par le label au Baloard le 20 Avril 2006. Merci à Mr. Souche pour ces superbes photos mises à disposition gracieusement !!!








Voici l’intégrale du Concert du Duo Soletti/Besnard à la Casa del Popoloà Montréal fin Novembre 2006. Enregistré et mixé par Francis Rossignol.

Track01 / Track02 / Track03 / Track04 / Track05

lundi 21 mai 2007

Andy Emler Megaoctet - West in peace


ANDY EMLER MEGAOCTET                                                  West in peace
Depuis le premier ONJ on sait le pianiste formidablement à l’aise dans l’écriture pour grands ensembles ; on connait bien aussi ses traits d’humour potaches et tendres. Ces qualités sont toujours présentes ici mais comme magnifiées. Le casting est parfait (Echampard, Collignon, Orti, Tchamitchian…). Creuset d’influences, de clins d’oeil assumés (en gros de Debussy et Ravel au rock seventies ) : le pianiste et ses comparses assument tout de front avec légèreté et aplomb. Il en résulte de grands moments et six pièces savamment construites. Mais dans cet univers complexe, habité, ce qui retient avant tout c’est une manière de fluidité, d’évidence… Et la joie de jouer des interprètes n’en est que plus palpable. Nocturne.


mardi 10 avril 2007

Duo Soletti Besnard invite Louis Scalvis

Dans le cadre d’une carte blanche au label Rude Awakening proposé par le Théâtre de la Vignette (université Montpellier II), le Duo Soletti / Besnard a pu inviter Louis Sclavis…un beau moment !! Merci à Fred Sacard pour cette carte blanche, merci à Nicolas Dubourg pour ces magnifiques photos.





dimanche 1 avril 2007

PUSH THE TRIANGLE - Repush machina


PUSH THE TRIANGLE - Repush machina 
Ecorchée vive, la musique proposée ici l’est assurément. Ce trio composé de Franck Vigroux, Michel Blanc et du toujours sidérant altiste Stéphane Payen nous convie une fois de plus dans un monde ouvert aux musiques contemporaines (celles qui cherchent!). Il semble donc vain de parler de style précis mais certaines influences apparaissent ça et là : Naked city, Melvins, Ducret, Tim Berne, Ligeti… Le jazz sticto sensu est loin? aucune importance… Farouchement non formaté, en marge, le label Lozérien D’autres Cordes nous offre après le magnifique album d’Hélène Breschand une nouvelle preuve de son goût pour le risque. Une démarche qui mérite tout le soutien possible. D’AUTRES CORDES/Abeille.

LOUIS SCLAVIS - L’imparfait des langues


LOUIS SCLAVIS - L’imparfait des langues
La mort du prince Rainier et un concert annulé à Monaco, ce qui conduit inopinément le quintet à aller enregistrer chez Gérard de Haro, et la musique dépasse les contingences. Le clarinettiste Louis Sclavis, accompagné du batteur François Merville, s’entoure de la jeune génération de la scène parisienne. Comme dans "Napoli’s wall", on retrouve la force d’un lyrisme singulier, qui laisse une grande place aux individualités rassemblées. Marc Baron (sax), Maxime Delpierre (guit) et Paul Brousseau (clavier, electronics, guit), apportent donc un son ancré dans l’actualité des musiques improvisées très tournées vers le rock. Un pas supplémentaire sur le chemin d’un musicien infatigable. ECM

FRANCOIS CORNELOUP TRIO - U.L.M


FRANCOIS CORNELOUP TRIO - U.L.M
Voilà le premier disque d’un trio mené par un saxophoniste au groove démoniaque en la personne de François Corneloup. Coutumier des petites formations, avec notamment le très beau "Jardins Ouvriers" à son actif, il maîtrise l’art du dialogue et du soutien mélodique. Martin France à la batterie, que l’on retrouve aussi dans le big band de l’iconoclaste Django Bates, et Marc Ducret à la guitare, viennent boucler ce triangle infernal. Portés par une écriture fine, qui sait passer des intentions les plus ostensibles à des mouvements rubato totalement imprévisibles, cet enregistrement recèle de magnifiques improvisations, et donne envie de les entendre en live de toute urgence. IN CIRCUM GIRUM

mardi 6 mars 2007

Duo Soletti / Besnard et Kare Elers au Danemark

Voici quelques photos du trio formé par Patrice Soletti (guitare), Aurélien Besnard (clarinettes) et Kare Elers (percussions) spécialement pour un concert a Lyngby au Danemark le 3 mars 2007 !!




jeudi 1 mars 2007

KRIS DAVIS - The sligthest shift


KRIS DAVIS -  The sligthest shift
C’est le second cd de la jeune musicienne qui parait sur le label barcelonais Fresh Sound New Talent. Pianiste atypique, compositrice audacieuse, elle a convié pour l’occasion Tony Malaby (figure pivot du jazz new-yorkais). Mais on remarque surtout les irréprochables Jeff Davis à la batterie et Eivind Opsvik à la contrebasse. Voilà une oeuvre construite de bout en bout. Abstraction (jamais austère) et mélodies (jamais gnan-gnans) cohabitent avec subtilité. Dans cet équilibre parfait de formes brèves, l’écriture confère aux improvisateurs avisés présents ici toute latitude expressive. Il en résulte des climats à la fois tendus et oniriques qui marqueront sans nul doute l’amateur exigeant.

LIONEL GARCIN - L’instar intime


LIONEL GARCIN - L’instar intime 
Un disque de recherche de toute évidence ; porté de bout en bout par un sorcier des timbres dont l’intégrité artistique ne fait aucun doute. En périphérie comme au coeur de ses instruments (les saxophones soprano, alto, ténor) et riche des conseils du contrebassiste Barre Phillips ; Lionel Garcin fascine par sa capacité sans cesse renouvelée à surprendre. Utilisation de sourdines, jeu sans bec, résonateur… Nombre de techniques peu usitées sont utilisées ici bien au delà du simple effet ou de l’anecdote. La matière qui en résulte si elle trouble ou dérange parfois (tant mieux!), conserve le charme aride d’un parcours initiatique dans les méandres des vents intérieurs de ce véritable artiste. 
EMOUVANCE

PIERRE FAVRE - Fleuve


PIERRE FAVRE -  Fleuve 
Sensible, fin, on sent aussi ce projet pensé, architecturé même dans ses moindres détails. L’apparente simplicité des formes (lignes mélodiques complexes mais accessibles au profane) s’ancre sur une riche palette timbrale (guitare, tuba, harpe, basse, contrebasse). Le CD s’ouvre sur “La mort d’Eurydice” dont la mélodie envoûtante est troublée de la plus belle manière par la harpe frondeuse d’Hélène Breschand. Au delà de ses talents de percussionniste c’est le Pierre Favre compositeur qui touche l’auditeur et cette oeuvre délicate en est la preuve éclatante. Il fait montre de fait d’un art consommé du souffle, de l’espace, du décalage dans “Décors” singulière pièce finale aux relents médiévaux…

SATOKO FUJI ORCHESTRA NY - Undulation


SATOKO FUJI ORCHESTRA NY - Undulation
C’est à une véritable boulimie de projet que se livre la pianiste nippone (plus de trente CD publiés en quelques années). Compositrice reconnue et admirée, elle est accompagnée par un big band de musiciens New-yorkais prestigieux (Ellery Eskelin, Herb Robertson, Dave Ballou, Steven Bernstein…) dont elle tire le meilleur parti dans les chorus notamment. Satoko Fujii privilégie les tempi lents, pachydermiques parfois, qui donnent une ambiance particulière à sa musique. On sent bien là pourtant l’originalité de sa démarche (de Malher à Mingus)… On conseille également aux amateurs ses albums (en trio ou autres formules) avec Jim Black et Stomu Takeshi. LIBRA/
WWW.DOWNTOWNMUSICGALLERY.COM


ROBIN WILLIAMSON - The iron stone


ROBIN WILLIAMSON - The iron stone
A partir de textes issus du répertoire anglo-saxon mais aussi de sa plume, le multi-instrumentiste leader nous offre, en compagnie d’improvisateurs émérites (Barre Phillips, Mat Maneri et Ale Moller) un moment de musique singulier et troublant. Les notes (improvisées pour la plupart) se mêlent librement à des mots mi dits mi chantés. Une certaine sérénité se dégage de ces quinze titres, une manière d’attente, de veille émue que les musiciens ne cessent d’habiter. Dans cet univers jamais languissant ou complaisant, la plus frêle bribe mélodique, parfois revenue des confins de l’atonalité surgit et participe, plus belle encore dans l’instant du geste improvisé, au déploiement du sens.
 ECM 

jeudi 1 février 2007

BIG SATAN - Live in cognito


BIG SATAN -  Live in cognito 
Trois cd en dix ans pour un trio de cette envergure c’est peu… Chaque parution (1996 ; 2002 et donc 2006) marque profondément. Ce disque ne sera sans doute pas chroniqué dans le premier magazine jazz français(J—–n) dont c’est pourtant le boulot car, comme d’autres, il n’est pas distribué et le label ne prends pas d’encart de pub. Ruez vous néanmoins sur cette troisième parution (live! et double!) débridée et comme toujours passionnante. Sur le fil du rasoir jusque dans la prise de son (aÏe le cd 2!) et sans compromis aucun Tom Rainey, Tim Berne et Marc Ducret soufflerons vos oreilles et votre caboche une fois encore pour un prix modique (dispo sur le site de Tim Berne : www.screwgun.com). 
SCREWGUN

ALBAN DARCHE TRIO - TRICKSTER


ALBAN DARCHE TRIO -  TRICKSTER
Expert géomètre (il conduit aussi deux formations aux noms emblématiques : Le cube et Le gros cube) le saxophoniste ténor nous revient avec un trio détonnant. Il est ici accompagné de deux instrumentistes (Emmanuel Birault et  Frédéric Chiffoleau) rompus aux joutes polyrythmiques et autres “M-baseries”. Les références à certains trio phares de l’histoire du jazz (Rollins, Henderson…) sont clairement assumées et même revendiquées. La mise en sons chaude, organique, due à Gilles Olivesi, ne souffre d’aucun reproche et l’emploi du logiciel “Usine” (pour modifier des sons de cuivres en temps réel) est stupéfiante. L’oeuvre se révèle donc cohérente et on se surprend à remettre souvent le cd sur sa platine. 
YOLK

UNIT - Time setting


UNIT -  Time setting
Les magnifiques instrumentistes que voici : constamment inspirés, véloces, précis. Ils se révèlent aussi, sur la longueur, de remarquables architectes. Il en résulte des morceaux courts pour la plupart, remarquablement construits et ouverts à tous les possibles de l’improvisation. Sous influence des grands maîtres du jazz moderne, ce disque, qui débute par un hommage vibrant à Ed Blackwell, s’inscrit pourtant pleinement dans son époque (belles et sobres introductions à tendance mélancolique). Seule une ombre plane (paradoxalement haute en couleurs) : une pochette atroce (ou alors qu’on m’explique!) ; véritable pousse au crime qui ne rend vraiment pas justice à un contenu en tous points irréprochable. 
 B.M.C

VINCENT COURTOIS QUARTET - What do you mean by silence


VINCENT COURTOIS QUARTET -  What do you mean by silence 
Une émotion douce amère se dégage du nouveau disque du violoncelliste. Une forme de tendresse aussi, qui n’est pas sans rappeler un autre cd auquel Vincent Courtois a participé (In touch) d’Yves Robert. Aucun accès de mièvrerie cependant n’affleure dans cette musique qui peut se faire à l’occasion frénétique et convulsive. Il semble vain ici de détailler toutes les qualités des instrumentistes. Disons simplement qu’ils sont de toute évidence pleinement investis dans un projet où sons acoustiques et électro-acoustiques s’entremêlent avec justesse. Ils savent aussi s’effacer parfois comme pour mieux engager une conversation vive et émue avec le silence. 
 LE TRITON

lundi 1 janvier 2007

NIK BARTSCH’S RONIN - STOA


NIK BARTSCH’S RONIN  - STOA
Voici un cd sorti il y a quelques mois sur lequel nous avions fait l’impasse, à tort. La matière proposée par ces jeunes suisses apparaît d’emblée belle et envoûtante. Le pianiste  leader (il a composé l’intégralité du disque), propose une série de “modules” faits de motifs mélodico-rythmiques qui se chevauchent et s’entremêlent avec limpidité. On évolue ici dans un univers finalement proche de celui des minimalistes américains (Steve Reich notamment). Pas de chorus à la virtuosité nauséabonde mais un vrai collectif de musiciens dévoués, précis (comme des montres suisses! si si c’est pas une blague!) et tendus de plus vers un même but : servir au mieux une musique exigeante… 
ECM/UNIVERSAL

CONTET CHEVILLON CORNELOUP - nu


CONTET CHEVILLON CORNELOUP - nu 
Trois maîtres de la musique improvisée européenne se retrouvent pour un enregistrement d’une inspiration jamais démentie 48 minutes durant (aucun déchet à signaler c’est rare…). Les interprètes sont à l’aise dans tous les registres de jeu (dans la périphérie des instruments notamment sur les titres “contre rien” et “ressemblance”) sans pour autant verser dans une surenchère bruitiste déplacée. Écoute, finesse, variété des propositions, sens aigu de la durée et quelques vrais moments de magie qui semblent l’évidence même (“le chemin des dames”) rendent ce cd incontournable. Voilà qui devient une habitude pour le label 
in circum girum dont on guette chaque sortie avec une impatience non feinte.

JAZZOPHONE - Yellow suite…


JAZZOPHONE - Yellow suite…
Au premier abord, on peut se dire qu’un disque entier, simplement habité par quatre saxophonistes, est un écueil sans échappatoire. Mais voilà, les musiciens du label Yolk ne font pas défaut à leur réputation, ils jouent onze pièces bien pensées, pleines de sensibilité et nous emmène d’un bout à l’autre de l’écoute sans voir le temps passer. Combles de l’astuce, ils n’hésitent pas à rajouter un mélodica, des clarinettes et quelques légères percussions à cet ensemble à l’équilibre assuré. Alban Darche, Patrick Charnois, Stéphane Payen et Sylvain Rifflet, portent là un projet courageux à l’heure où de tels attitudes sont trop souvent vouées à l’anonymat. Une audace musicale à découvrir. YOLK